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A la Cité de l'Air, l'Etat complice de l'exploitation des hommes et femmes de ménages! NON!

30 Mars 2010 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #15ème

 

Les représentants de la section du PCF Paris 15 sont venus apporter leur soutien aux salariés des entreprises de nettoyage, auxquelles la Cité de l'Air sous-traite, dans des conditions d'exploitation indécentes, le ménage d'un site majeur de la Défense nationale. Voilà qui ne peut plus durer!

Tous les salariés des sous-traitants doivent être intégrés dans les personnels de la Défense!

 

Ci dessous le tract de l'Union locale CGT du 15ème.

 

 

SIN ET STES (NETTOYAGE DE LA CITÉ DE L’AIR) REFUSE DE NEGOCIER

CHACUN D’ENTRE NOUS DOIT REFUSER L’INTOLERABLE!

 

Société de nettoyage Sin et Stes, une gestion de personnel intolérable.

Cette société a repris, début février 2010, le marché du nettoyage sur le site de la Cité de l’Air et a aussitôt entrepris une restructuration entraînant réduction des effectifs et mutations, pour des salariés qui travaillent depuis 20 ans, à l’autre bout de la région parisienne. Par exemple, habitant de Noisy le grand à la limite de la Seine et marne, l’entreprise expédie ce salarié à Chateaufort, à l’autre bout des Yvelines ; ou celui-ci habitant Montreuil se voyant imposé d’aller œuvrer à Vélizy Villacoublay. Quand chacun sait les difficultés des conditions de transport (quand ce n’est pas le manque de moyens de transport) pour des salariés se levant tous les jours à 4h30 pour assurer le ménage des bureaux. Autant dire que l’entreprise met sciemment les salariés dans des conditions de vie et de travail impossible. On se rappelle la phrase de Marlon Brando dans « Le Parrain » : « je leur ferai une offre qu’il ne pourront pas refuser ». Dans notre cas, ce sont des salariés que l’entreprise pousse à la démission ou au licenciement dans le seul but de réduire ses effectifs et de faire faire le même travail par moins de personnel. Mais avec une qualité de service qui sera forcément amoindrie.

Des conditions de travail d’une autre époque.

Pour des temps de travail de 6h, 4h, 7h, ces personnes assurent déjà dans des conditions exténuantes celle-là 180 bureaux, celui-ci 6 étages, cette autre 3 bâtiments. Nettoyer les bureaux, faire la poussière, vider les poubelles, faire les toilettes, laver les couloirs, passer l’aspirateur (l’employeur poussant sa soif de profit jusqu’à leur demander de vider les sacs aspirateurs pour éviter d’avoir à en acheter d’autres)…

Les salariés de Sin et Stes sont en grève. Ils exigent par leurs revendications reconnaissance et dignité, eux qui ont enrichi notre pays depuis des années dans des conditions déjà très difficiles.

L’Etat doit donner l’exemple.

Administration d’État, la Cité de l’Air a passé un marché public avec la société SIN et STES. Nous nous élevons contre le fait que les services de l’État pratiquent de la sorte quand on s’attendrait à ce qu’ils donnent l’exemple d’une gestion des activités humaines qui allient Dignité des salariés et qualité de service. En l’occurrence, le « travailler plus pour gagner plus » se traduit par « travailler plus, dans de plus mauvaises conditions pour gagner la même chose » (au mieux). Les ministères doivent contrôler ce qui est fait de l’argent public et non se contenter de payer moins des services qui sont de moins en moins bien rendus et oppriment les salariés. Ce type de gestion vaut hélas pour chacun d’entre nous et la mise en concurrence des salariés tend à baisser les salaires, casser les statuts et les conventions collectives et laminer l’emploi pour générer sans cesse davantage de profits pour les employeurs.

 

L’union locale CGT appelle tous les salariés de l’arrondissement, tous ses syndicats à refuser ce recul de société ; à lutter chacun dans son entreprise pour ses propres revendications ; à créer et étendre toutes les solidarités nécessaires et à participer au rassemblement du 30 mars.

Paris le 29 mars 2010

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